Le site « Réseau Hydrographique de l’Engranne » abrite  14 espèces d’intérêt communautaire parmi lesquels 1 espèce (Vison d’Europe) dont la conservation sont jugés prioritaire par la directive «Habitats ». 
Les espèces reconnues d’intérêt communautaire, inscrits à l’annexe II de la directive «Habitats Faune Flore», sont, selon cette même directive, des espèces de faune et de flore considérées comme étant : 
- en danger 
 - vulnérables,
- rares,
- endémiques

         Ces espèces requièrent une attention particulière en fonction de la spécificité de leur habitat et/ou des incidences potentielles de leur exploitation sur leur état de conservation . 
La Loutre d'Europe (Lutra lutra)

             Espèce inféodée aux milieux aquatiques de manière générale et que l’on retrouve dans une grande diversité d’habitats. La Loutre d’Europe fréquente régulièrement les rivières aux cours lents à rapides, les lacs, les étangs, les marais, les bois marécageux ainsi que les milieux aquatiques secondaires (annexes hydrauliques des cours d’eau, bras morts et fossés, …), les berges des cours d’eau, les prairies, les friches et les bois environnants ou encore les zones marécageuses plus ou moins sèches dominées par la phragmitaie. 
Très discrète la Loutre est bien présente sur le site de l'Engranne. Elle occupe l'intégralité du réseau hydrographique (cours principal et affluant) disposant d'un domaine vital d'au moins 10 km. 
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
Le Vison d’Europe (Mustela lutreola)

          Ce petit carnivore de la famille des Mustélidés est généraliste et se nourrit aussi bien d’amphibiens que d’oiseaux, de petits mammifères ou de poissons. Il est inféodé aux milieux humides et ne s’éloigne du lit majeur d’un cours d’eau que pour changer de bassin versant. Ses habitats préférentiels sont les berges de cours d’eau fournies en végétation (ripisylves, mégaphorbiaies, hélophytes, laîches et joncs) et les annexes hydrologiques humides (Marais, bois de feuillus et prairies humides).

           Sur l’Engranne, un individu a été capturé en novembre 1998, à hauteur de la commune de Bellefond. Plus récemment, en mars 2006, une capture d’un individu vivant a été réalisée sur le Ruisseau de la Vignague (commune de Sauveterre de Guyenne) qui appartient au bassin versant du Dropt (bassin limitrophe de celui de l’Engranne). 
Les Chiroptères

             Plusieurs espèces de chiroptères utilisent le site de l’Engranne. En effet, les fronts de taille associés à la structure karstique des sols procurent de nombreuses zones de dortoirs à ces animaux, en plus des bâtiments anciens. En outre, les prairies de bords de cours d’eau constituent des zones de chasse privilégiées pour ces espèces insectivores.
Sur les 12 espèces de chauves-souris inscrites à l’Annexe II de la Directive Habitats, 6 fréquentent le site de l’Engranne : Barbastelle, Grand Murin , Grand Rhinolophe , Petit Rhinolophe , Vespertillon de Bechstein , Minioptère de Schrebeirs 

  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Écrivez votre légende ici
    Bouton
L’Anguille européenne (Anguilla anguilla)

             L’Anguille européenne Anguilla anguilla est présente. Citée dans l’inventaire de la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF) n°3655 « Vallée et Coteaux de l’Engranne » dès 1964, elle a été capturée lors des pêches électriques de 2007 et 2008 sur les 5 points échantillonnés.

      Depuis 2007, l'association MIGADO effectue des pêches électriques sur l'Engranne. Ces pêches s'inscrivent dans le cadre d'un suivi halieutique et d’un programme européen sur l’anguille (PGA) , qui implique un suivi des peuplements d'Anguilles des cours d’eau du bassin Garonne - Dordogne - Gironde.
Agrion de Mercure  (Coenagrion mercuriale)

             L’Agrion de mercure se développe dans les milieux lotiques permanents de faible importance, aux eaux claires et bien oxygénées, oligotrophes à eutrophes. Ce sont en général des ruisseaux, rigoles, drains, fossés alimentés ou petites rivières (naturels ou anthropisés), mais aussi sources, suintements, fontaines, résurgences, …
            Sur le site de l’Engranne, l’espèce a été trouvée sur des faciès d’écoulement aussi bien rapides que lents voire stagnants. En France, l’espèce est localement abondante et cela semble être le cas sur la vallée de l’Engranne : espèce observée sur une mégaphorbiaie le long d’un affluent de l’Engranne et observée en 2001 à Martres.

  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii)

            Cette espèce affectionne les eaux faiblement courantes voire stagnantes, aux berges très ombragées, souvent dans des zones de retenue d’eau, avec un fond vaseux ou limoneux.
L’espèce a été contactée à plusieurs reprises sur Carrières de Martres (imago= adulte) et sur l’Engranne Aval, et Engranne Médian (exuvies= signe de reproduction / autochtonie sur le site))

Le Toxostome (Chondrostoma toxostoma)

            C’est un poisson qui affectionne particulièrement les rivières avec des eaux claires, courantes et bien oxygénée avec des fonds en galets ou graviers. 
Ce poisson a été observé par les agents de l’ONEMA lors d’une pêche électrique effectuée à la scierie de l’Estrabeau (commune de St Aubin de Branne) en août 1989. 50 spécimens avaient alors été prélevés ce qui représentait un peuplement important en nombre d’individus mais leur poids était relativement faible

  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
Le Cuivré des marais (Lycaena dispar)

         Espèce typique des zones humides ouvertes plus ou moins perturbées, le Cuivré des marais fréquente les prairies humides et zones inondables. Ce petit papillon pond ses œufs sur les oseilles sauvages (Rumex sp.). Les chenilles vont ensuite s'alimenter sur l'oseille. La présence d'espèces nectarifères comme les
Menthes ou les Pulicaires est également nécessaire pour l'alimentation des adultes.
L’espèce a été contactée à plusieurs reprises sur des prairies jouxtants des affluants de l'Engranne tel qu'en bord du Villesèque.  
Le Damier de la Succise (Euphydyras aurinia)
        
      Le Damier de la Succise fréquente les formations herbacées hygrophiles à mésophiles, où se développent ses plantes hôtes. Il est présents dans différents types de milieux ouverts (prairies humides, tourbières, pelouses sèches, clairières
forestières…), le plus souvent à proximité d’une bordure plus ou moins boisée (lisières, haies bocagères…).

Totalement dépendant de ses plantes hôtes, le Damier de la Succise est très sensible à l’évolution de son habitat en termes de structure et de composition. Ainsi, les pratiques agricoles pastorales, les modalités de fauche ou encore l’abandon de ces pratiques agro-pastorales ont un rôle déterminant dans la structure de l’habitat du Damier de la Succise.
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis)

          La Cistude d’Europe est une petite tortue (de 10 à 20 cm) dulçaquicole (d'eau douce). Sa carapace peu bombée, de couleur sombre, est ponctuée de jaune tout comme les pattes, la tête et la queue
Les prospections réalisées en 2008 ont permis de confirmer la présence de la Cistude sur le site des carrières de Martres (observation de deux individus).

 L’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes)  

           Espèce indigène des cours d’eau européens, cette petite écrevisse est un indicateur très fin de la qualité des eaux. C’est d’ailleurs une des raisons de son fort déclin actuel. 
            Sa dernière observation sur le réseau de l’Engranne n’a pas pu être datée : elle remonte très certainement à plusieurs décennies. Ce qui a pu en revanche être observé, c’est la colonisation du réseau par l’écrevisse de Louisiane Procambarus clarkii et l’écrevisse américaine Orconectes limosus. Ces espèces au comportement invasif provoquent un appauvrissement des milieux qu’elles occupent, entrent en compétition avec les espèces indigènes (nourriture, abri) et participent donc à leur déclin.

  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton
Share by: